lundi 10 octobre 2011

Spectre chagrin


Spectre chagrin

Se cache derrière le miroir
Le fantasmatique spectre chagrin,
Qui s’insinuait dans les veines noires,
Guillotinait en morceaux notre corps sain.

Ce mal du crépuscule d’une époque
Reverse l’ordre historique malsain
Où règnent ces voix des entérocoques,
Des fantômes du mirage malin.

Absurde, non-sens, stupide, crétin,
Ce réel transcendant épicurien
Forme une troupe d’épieurs vilains
Comme les ombres du vrai démon-chien.

Ô, vauriens que vous êtes pour toujours !
Où est le discours de l’amour humain ?
Cessez le jeu de cohue d’alentours !
Rendez son langage au lendemain !

Vienne le nouvel âge de la paix,
De la tranquillité du seuil lyrique
Où le verbe s’accorde bien au fait,
Le sujet à ses paroles civiques.

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