L’homme et ses reflets
Tiraillé sans arrêt entre cachot profond,
Et azur infini avec son cachet preste,
Cet éminent espace où aucun lien terrestre
Ne se retiendra entre deux bornes comme un pont,
L’homme bien triste errait dans ses pensées rossardes,
Dans ses réflexions bêtement embrouillées,
Ses sages sentiments constamment exilés,
Ses rêveries battues rudement en mansarde,
Comme un cygne égaré en plein désert troublant,
Se portait lourdement sur ses ailes bâtardes,
Toujours embarrassé du monde nonchalant.
Ainsi entortillé aux regards des cafards
Insensibles au langage d’humanité,
L’homme se voit-il donc vivre sans dignité ?
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