Sonnet d'enfance
Intérieur, j’ai vécu des temps si précaires
Où le lever du soleil était négligent
Et où régnait la froideur d’un foyer flottant,
Triomphait l’image de ses êtres éphémères.
Commençaient des jours gris et des nuits sans idées,
Les cieux immenses couvraient la laide terre,
Pesaient lourdement sur les pensées tributaires
Des terribles intempéries et du monde cliché.
C’est également de là que je voulais voir,
Aux yeux d’un enfant de la peine avant choisie,
Se répandre partout des codes bien établis,
Qui me conduisaient, évitant des territoires
Rocailleux et arides, à l’apprentissage
Du monde – vaste néant absent de messages.
Où le lever du soleil était négligent
Et où régnait la froideur d’un foyer flottant,
Triomphait l’image de ses êtres éphémères.
Commençaient des jours gris et des nuits sans idées,
Les cieux immenses couvraient la laide terre,
Pesaient lourdement sur les pensées tributaires
Des terribles intempéries et du monde cliché.
C’est également de là que je voulais voir,
Aux yeux d’un enfant de la peine avant choisie,
Se répandre partout des codes bien établis,
Qui me conduisaient, évitant des territoires
Rocailleux et arides, à l’apprentissage
Du monde – vaste néant absent de messages.
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