Le temps passe
L’homme reste
Dans sa demeure
Des heures sans cesse,
La tête tourbillonnant
Les yeux rougis de colère.
Le temps passe
L’homme recherche
Dans ses mémoires
Une certaine perche
Qui sert d’appui
Sous la pluie mauvaise.
Le temps passe
L’homme regarde
Dans ses pensées
Des idées monter la garde
Dans de longues nuits
Empêchant de grands pas.
Le temps passe
La plume se sèche
Sur les feuilles jaunies.
Chante la chevêche
D’une longue haleine
Quel mauvais augure ?
Le temps passe
Qui peut saisir
L’enthousiasme
Et le plaisir
Des mains tremblantes
Des pieds chancelant dans le vide ?
Le temps passe
Qui rend possible
L’idéal de l’éveil de soi
Par les paroles inaudibles
Cachées derrière l’espace
De la haine, de l’amour, de la pitié ?
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